Recours mutations le SNEP-FSU au côté des collègues
Les inquiétudes du SNEP-FSU étaient fondées pour ce premier mouvement INTRA NORMAND. Le manque de postes, avec encore 121 emplois supprimés pour la rentrée, le blocage de nombreux postes pour les stagiaires à temps plein, et l’agrandissement de l’académie auront entravé le droit à la mutation des collègues. Une trentaine d’enseignants d’EPS ont formulé des recours pour demander une révision d’affectation. Les représentants du SNEP FSU ont multiplié les rencontres avec le rectorat pour améliorer la situation de ces derniers tout en respectant les règles communes pour ne léser aucun collègue. N’ayant plus aucune information officielle depuis la loi de la transformation de la fonction publique, un travail de fourmi aura été nécessaire pour rassembler tous les éléments permettant de proposer des alternatives (souvent temporaires) à celles de l’administration.
Nous espérons avoir été entendus pour le bien des collègues aussi bien titulaires que stagiaires afin de ne pas dégrader davantage le service public d’éducation, et plus particulièrement le droit pour tous les élèves à une EPS de qualité, avec la quotité horaire réglementaire. En effet, des suppressions quasi « invisibles » des postes en Zone de Remplacement sur le mouvement s’opèrent déjà depuis plusieurs années sur le territoire Normand. Les collègues TZR sont en nombre nettement insuffisants et les missions de remplacement de courte et moyenne durée ne peuvent plus être effectuées.
Enfin, dans la perspective du mouvement 2024, nous resterons force de propositions pour améliorer les règles du mouvement intra.
Le SNEP-FSU continue de demander la création de postes en nombre suffisant pour baisser le nombre d’élèves par classe et avoir un vivier de TZR suffisant pour que tous les remplacements soient effectués.
Le SNEP-FSU continue de demander le retour à des stagiaires à mi-temps pour une entrée correcte dans le métier et pour éviter de « geler » des postes afin de fluidifier le mouvement intra.