le PACTE c’est NON !

Le pacte est un danger pour nos métier il va obliger à travailler plus, il va renforcer la soumission au chef d’établissement, il va permettre une annualisation de certaines missions et va accentuer la concurrence entre les collègues. Le SNEP-FSU appelle à ne pas signer le pacte.

Travailler plus

La logique du pacte n’a rien d’une revalorisation : il faudra travailler plus. Ce pacte est lié à des missions supplémentaires quantifiées en heures ou non. Toutes les missions viennent pallier les dysfonctionnements créés par le manque d’investissement du gouvernement dans l’Éducation Nationale.

Une mission (quantifiée ou non) = une brique = 1250 € brut, 1131 € net (défiscalisé et désocialisé)

Augmentation du pouvoir du chef d’établissement

Les missions seront discutées au sein de l’établissement (dotation du rectorat en amont) et accordées par le·la chef·fe d’établissement selon après candidature de la part des enseignant·es . Il y aura entre le·la chef·fe d’établissement et l’enseignant·e engagé·e une lettre de mission signée qui relève de la contractualisation. Le pacte, au lieu de renforcer les collectifs vont au contraire générer des concurrences entre collègues et de la défiance.

A terme, le pacte remplacerait les IMP, HSE et pourrait devenir obligatoire …

Si cette année 2023 ne voit pas la mise en place complète du pacte, si la disparition programmée à terme des IMP a été décidée, elle viendrait conditionner la prise de certaines missions au pacte. Ainsi la coordination des APSA, pourrait être conditionnée à la prise du pacte et à l’obligation de répondre aux différentes exigences : remplacement de courte durée, orientation découverte des métiers, etc. Cette disposition mettrait considérablement à mal le fonctionnement des établissements, nombre d’enseignant·es n’ayant à l’heure actuelle pas le temps de prendre d’autres missions (étude DEPP temps de travail) ni l’envie de faire de la garderie. De la même manière, le pacte pourrait devenir une obligation de service pour les nouveaux·elles entrant·es tel que cela avait été présenté au départ.

Quelles missions pour le pacte ?

Différentes missions (ou « briques ») sont proposées en fonction du type d’établissement :

Missions communes collèges, lycées, LP :  

Remplacement de courte durée (18h)
Coordination et mise en œuvre d’un projet pédagogique « innovant » (brique non quantifiable)
Référent pour les élèves à besoins éducatifs particuliers (brique non quantifiable)  
Missions collèges :  

Participation à devoirs faits (24h)
Participation aux stages de soutien ou à « l’Ecole ouverte »  (24h)
Intervention dans le dispositif « Découverte des métiers à partir de la 5ème » (24h)
Coordination du dispositif « Découverte des métiers » à partir de la 5ème (brique non quantifiable)
Missions LP :  

Intervention dans le cadre découverte des métiers au bénéfice des collégiens (24h)
Enseignement et accompagnement dans les périodes post bac professionnel (24h)
Enseignement complémentaire en groupes d’effectifs réduits (24h)
Accompagnement des élèves en difficulté (brique non quantifiable)
Accompagnement vers l’emploi (brique non quantifiable)  

En collège et LGT, le remplacement une priorité du pacte :

Le « remplacement de courte durée » (RCD) est érigée au rang de priorité et devient la porte d’entrée dans le pacte. Les besoins devront obligatoirement être couverts au niveau de l’établissement. Le ministère confirme que le chef d’établissement devra « saturer le RCD » avant de répartir les autres missions. Un logiciel de suivi et organisation de ces remplacements est prévu. Les collègues signataires du pacte devront donc remplacés au pied levé des collègues d’autres disciplines avec des classes qu’ils ne connaitrons pas. Nul doute que ces remplacements seront synonymes de pression au mépris de l’emploi du temps professionnel, voire personnel des professeurs. De plus le pacte ne réglera en rien les heures de cours manquantes pour les élèves puisqu’il seront fait dans d’autres matières et que sur les 15 millions d’heures non remplacées seulement 2 millions sont des absences de courtes durées.

En LP un pacte avec 6 « briques » obligatoires pour mettre en œuvre la réforme.

L’exercice des missions du pacte est annualisé (rattrapage des cours suite aux absences maladie, de formation…). Le pacte LP c’est 6 missions obligatoirement pour contrer un risque : le manque de candidatures. Les PLP « pacté·es » travailleront à la tâche. Ils·Elles participeront de manière active au déploiement de la réforme et seront très proches des équipes de direction. Une hiérarchie s’installera clairement et insidieusement entre les signataires et les collègues.

Pas de moyens supplémentaires dans les DHG, au contraire. Installer cette réforme brutale passe donc quasi uniquement par le pacte ! Signer le pacte en LP revient à pactiser avec celles et ceux qui ont décidé de pulvériser notre outil de travail : le lycée pro.

Pour aller plus loin (détails, outils, vidéo …)

Pour en savoir plus sur le pacte LGT et LP : sur ce lien

Pour en savoir plus sur le pacte LP : sur ce lien

Pour voir la vidéo (1 heure) explicative du SNES-FSU sur le pacte : sur ce lien

Pour télécharger une feuille de collective de refus du pacte : sur ce lien

Pour demander à des militants de venir animer une HIS sur le pacte en juin : écrire à s3-normandie@snepfsu.net

Stages : Non au Pacte Enseignant!

La crise de recrutement bat son plein dans nos métiers, le « choc d’attractivité » espéré n’a pas eu lieu. La promesse présidentielle d’une revalorisation de 10% pour toutes et tous sans contreparties n’a pas été tenue. En lieu et place, le ministre tente de ressortir la vieille promesse du « travailler plus pour gagner plus » sous forme d’un pacte qui s’apparente à un chantage : accepter des missions supplémentaires entraînerait des indemnités supplémentaires.

La FSU l’a dit et répété : le pacte n’est pas une revalorisation ! Non seulement, il ne résout en rien la faiblesse de nos salaires, bien trop peu augmentés par les mesures dites « socles », mais la logique qu’il induit entraînera de fait l’accroissement des inégalités entre les femmes et les hommes et creusera une nouvelle brèche dans nos statuts.

Pour répondre individuellement et collectivement à ces menaces, pour s’informer sur les enjeux et les conséquences, pour se doter d’outils qui vous permettront de résister avec vos collègues, la section académique du SNEP-FSU et du SNES-FSU organise deux journées de stages consacrées à cette question :

- le mardi 13 juin à Rouen (lieu précis à venir)

 le jeudi 15 juin à Caen (lieu précis à venir)

Pour l’inscription, une double démarche :

  • Demander un congé pour formation syndicale à Madame la Rectrice sous couvert de votre chef d’établissement au moins 1 mois à l’avance. Voir le modèle ci-dessous (ou le télécharger au format word) :

Nom – Prénom

Grade et fonction

Etablissement ou service

A Madame la Rectrice de l’académie de Normandie

s/c Madame (Monsieur)  Principal (e) Proviseur (e) du

Madame la Rectrice

Conformément aux dispositions prévues :

à l’article 34 (7è) de la loi 84-16 du 11 janvier 1984, pour les fonctionnaires

à l’article 2 de la loi 82-997 du 23 novembre 1982 pour les agents non titulaires de l’Etat, définissant l’attribution des congés pour formation syndicale,

 j’ai l’honneur de solliciter un congé pour participer à un stage de formation syndicale.

Ce stage se déroulera  le mardi 13 juin à ROUEN / le jeudi 15 juin à CAEN de 9h00 à 17h00

Il est organisé par le SNEP-FSU, sous l’égide du Centre National de Formation Syndicale de la F.S.U, organisme agréé figurant sur la liste des centres dont les stages ou sessions ouvrent droit aux congés pour la formation syndicale (arrêté du 29.12.1999 publié au J.O. du 06.01.2000).

Fait à                           le

Signature :

Grèves et manifestations du jeudi 6 avril

Le gouvernement persiste dans son obstination à imposer sa réforme des retraites mais notre détermination ne faiblit pas. Après l’épisode du 49.3 en forme de déni de démocratie, Emmanuel Macron a multiplié les déclarations méprisantes et provocatrices. En se retrouvant massivement dans les rues le mardi 28 mars, les manifestant·es ont réaffirmé leur opposition à la réforme des retraites mais aussi leur exigence de respect de la démocratie sociale.

Pour obtenir enfin le retrait de la réforme, l’intersyndicale décide d’amplifier encore la mobilisation, en appelant à une nouvelle journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril.

Pap Ndiaye jette maintenant lui aussi de l’huile sur le feu. Dans une interview (voir ici) , notre ministre a jugé assez faible la mobilisation des enseignants contre la réforme des retraites. Il y voit le signe que la réforme « n’a qu’un impact relatif » sur les enseignants. Alors jeudi 6 avril envoyons lui un signal clair et étant massivement en grève et dans les manifestations !

Cet article sera mis à jour

Seine Maritime :

Rouen : 10h cours Clémenceau
Le Havre : 10h Franklin (AG 9h)
Dieppe : 10h30 gare
Elbeuf : 17h place de la mairie
– Fécamp : 14h30 espace Henri Dunant
– Lillebonne : 14h30 Hôtel de ville

Calvados :

Caen : 14h30 place St Pierre
Lisieux : 17h place François Mitterrand
Vire : 17h30 Porte Horloge
Pont l’Évêque : 10h place du tribunal

Manche :

Cherbourg : blocage gare et pont tournant de 6h à 11h, barbecue à partir de 11h30 place Napoléon, rassemblement à 14h30, puis manifestation
Coutances : 10h30 place St Nicolas
Saint Lô : rassemblement à 10h30 à la mairie, puis manifestation
Granville : tractage rond-point du Brico Leclerc à 7h, rassemblement à 10h30 place de la mairie, puis manifestation bruyante (amenez vos casseroles, bidons, gamelles et trompettes pour vous faire entendre !), barbecue à 12h place de la mairie pour déjeuner ensemble après le défilé
Avranches : rassemblement mairie 15h30, défilé, prises de parole et moments musicaux place Patton

Eure :

Évreux : 10h du rond–point Cocherel, puis rassemblement et occupation du point d’arrivée avec restauration solidaire.
Pont Audemer : 10h Place de la Mairie
– Vernon : à venir
Gisors : 10h Place de la Mairie
– Louviers : à venir

Orne :

Alençon : 10h30 devant la cité administrative (arrivée à la pyramide pour un casse-croûte solidaire)
Flers : 17h rond-point des 5 becs
Mortagne au Perche : 17h3 place de la mairie
Argentan : 11h place de la mairie
L’Aigle : 17h30 place de la poste

Mutation intra : pourquoi le SNEP est contre des postes spécifiques sur les lycées ayant une spécialité « EPPCS ».

Nous souhaitons préciser la position du  SNEP-FSU en ce qui concerne la « spécialisation » de certains postes en lycée proposant la spécialité « EPPCS » pour le mouvement INTRA. Tous les enseignants d’EPS peuvent, de par leur qualification, enseigner cette spécialité. Au même titre que les autres disciplines (maths, physiques,…) l’enseignement d’une EPPCS n’exige pas un diplôme spécifique.

Ainsi le profilage de ces postes aurait plus porté sur la motivation que sur une « compétence » particulière. Il nous parait hasardeux voir impossible de départager des collègues sur une « motivation particulière ». Cela remettrait aussi sérieusement en cause le droit équitable à la mutation sur des critères transparents inscrits dans un barème.  Le SNEP-FSU a donc demandé au rectorat de ne pas étiqueter ces postes en « postes spécifiques » et il a été entendu.

Notre demande s’inscrit aussi dans un contexte particulier. En effet, l’augmentation des heures supplémentaires, les nombreuses suppressions de postes, le « blocage » de postes pour des supports stagiaires à temps plein et la « spécialisation » de certains postes EPS contribue déjà à réduire considérablement le nombre de postes vacants pour le mouvement intra-académique.

Le SNEP-FSU ne minimise pas le travail conséquent dû au cahier des charges démesuré de cette spécialité EPPCS. Dès 2020, nous avions d’ailleurs dénoncé, auprès de l’inspection générale, la logique de surenchère qui  risquait de mettre en difficulté les candidats et les enseignants dans la préparation au bac (voir l’article). C’est bien l’architecture de cette spécialité qu’il faut revoir pour éviter une surcharge de travail et ramener de la sérénité dans les équipes.  Une pondération pour alléger les services comme dans les autres disciplines serait aussi largement justifiée. En EPS, nous n’avons droit qu’à l’ISS (indemnité spéciale de sujétion) à partir de 6h de cours en classes à examens.

S’il nous parait impossible de classifier des postes pour les lycées proposant la spécialité EPPCS, il est néanmoins indispensable que le rectorat informe sur les éventuelles particularités (EPPCS, compléments de services, option,….) des postes vacants, afin que chaque collègue puisse faire des vœux en toute connaissance de cause.

Nous vous rappelons donc que 8 lycées de Normandie proposent la spécialité EPPCS, alors n’hésitez pas à vous renseigner sur le contenu de cette spécialité auprès des équipes  EPS de ces établissements avant votre demande de mutation intra.

Liste des lycées accueillant la spécialité EPS en Normandie :

  • GUILLAUME LE CONQUERANT    FALAISE
  • ALBERT SOREL    HONFLEUR
  • LE VERRIER    SAINT-LO
  • LES FONTENELLES    LOUVIERS
  • NAVARRE/LECLERC    ALENCON
  • VAL DE SEINE    GRAND QUEVILLY
  • GUY DE MAUPASSANT    FECAMP
  • MICHEL ANGUIER    EU

Le bureau académique du SNEP FSU Normandie

Jeudi 23 mars : on continue, on va gagner !

La formidable mobilisation sociale organisée par l’ensemble des organisations syndicales est engagée depuis le 19 janvier. Depuis deux mois, ce sont des millions de travailleuses et travailleurs, jeunes, retraité·e·s qui ont exprimé avec force et dignité leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation. Ce mouvement social a fait la démonstration par les grèves dans tous les secteurs professionnels toujours mobilisés et les manifestations dans les grandes comme dans les petites localités du pays, que cette réforme des retraites était brutale, injuste et injustifiée pour l’ensemble du monde du travail.

Aujourd’hui, c’est ce mouvement social exemplaire qui démontre que le président de la République et son gouvernement sont en échec devant l’Assemblée nationale. Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours au 49-3. L’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie.

Forte du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l’intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance dans des actions calmes et déterminées. Elle décide de poursuivre la mobilisation toute la semaine avec des actions et appelle à une journée nationale de grève et de manifestations le jeudi 23 mars prochain :

RDV déjà décidés pour les manifs du jeudi 23 mars

Et aussi les liens vers toutes les actions de la semaine sur les sites FSU départementales :

Seine Maritime :

  • ROUEN : 10h cours Clémenceau
  • DIEPPE : 10h30 gare
  • LE HAVRE : 10h Franklin, AG éducation 9h.

Voir toutes les actions sur le site de la FSU76

Calvados :

CAEN 14 H 30 départ du Cargö, cours Caffarelli
LISIEUX 17h00 Place François Mitterrand

Voir toutes les actions sur le site de la FSU14

Eure :

  • 10h à Pont-Audemer place de la Mairie
  • 10h à Vernon pont Clémenceau
  • 14h à Evreux au rond-point de Cora, occupation du rond-point à partir de 12h avec restauration solidaire.

Voir toutes les actions sur le site de la FSU27

Manche :

  • Cherbourg : rassemblement et manifestation à 14h place Napoléon
  • Saint Lô : rassemblement et manifestation à 10h30 place de la mairie

Voir toutes les actions sur le site de la FSU50

Orne :

Argentan : opération escargot, 8h route de Flers, devant les garages automobiles.

Voir toutes les actions sur le site de la FSU61

L’arnaque du PACTE, un danger pour nos métier !

Ce qu’on sait du pacte au 6 mars

Le pacte pour qui ?

Il concerne les professeur·es, les CPE et les Psy-ÉN mais le ministère est en grande difficulté pour identifier des missions pour ces catégories.

Quelles missions dans le pacte ?

Il y a deux grands types de missions : d’une part les missions prioritaires qui doivent être obligatoirement couvertes au niveau de l’établissement (devoirs faits, remplacements à l’interne), et d’autre part les participations à l’heure d’approfondissement en Sixième et au dispositif découverte des métiers, ou encore des missions définies dans le cadre d’une concertation locale.

Lors de la deuxième version du pacte, le ministère faisait rentrer toutes les missions de coordination dans le pacte. Autrement dit la coordination EPS était conditionnée à l’acceptation du remplacement en interne! Sur la dernière version, le flou perdure sur les missions qui seront intégrées à terme dans chaque établissement. Ainsi, même si rien de tel n’est prévu pour la rentrée 2023, il est donc fort possible que cette obligation soit mise en œuvre dans les prochaines années si le pacte venait à passer.

Le Pacte fonctionne par brique de missions, avec d’une part des briques de 24 heures devant élèves (devoirs faits etc.) d’autre part des briques « non quantifiables en heures » (organisation de projets, CNR). En l’état actuel, tout personnel qui s’engagerait dans le Pacte devrait commencer par assurer 24 heures de missions prioritaires (Devoirs faits ou remplacements à l’interne). Ensuite, d’autres briques, dont certaines de 24 heures et d’autres non quantifiables peuvent s’ajouter. Ainsi le ministère définit un Pacte standard à 2 briques de 24 heures et une brique non quantifiable. Autrement dit : le Pacte standard représente une charge de travail d’au moins 50 heures supplémentaires !

Le pacte c’est combien ?

Une brique serait rémunérée l’équivalent d’une IMP soit 1 250 euros annuels. Le ministère se targue d’une rémunération horaire supérieure à l’HSE des certifié·es… mais comme l’a fait remarquer le SNES-FSU, à un taux inférieur à celle des agrégé·es ! Inacceptable. Et lorsque le SNES-FSU a pointé le risque d’aggravation des inégalités femmes-hommes, la seule réponse du ministère est d’annoncer la formation des chefs d’établissement à la conduite des réunions !

Le pacte, ça fonctionne comment ?

Le fonctionnement du Pacte est un redoutable accroissement des pouvoirs des chefs d’établissement. Après identification des besoins locaux, les personnels devront faire des vœux pour candidater sur des missions et c’est le chef d’établissement qui répartira les Pactes. Il fera ensuite une lettre de mission pour les personnels retenus et contrôlera la réalisation des tâches.

Toutes les organisations syndicales ont donc quitté la réunion Pacte. Un premier acte qui en appelle d’autres pour mettre ensemble en échec le Pacte à tous les niveaux.

Résultats mut inter le 7 mars, faites nous remonter les infos !

Mardi 7 mars, l’administration communiquera le résultat à l’ensemble des demandeurs et demandeuses de mutations (Inter/SPEN et POP).

Pour t’aider dans tes démarches contacte le SNEP-FSU :

Si tu obtiens satisfaction, nous t’invitons à te rapprocher au plus vite de la section académique du SNEP-FSU de l’académie obtenue pour la participation à la phase Intra. Des stages, journées d’informations, permanences sont organisés pour t’aider à formuler tes vœux en toute connaissance de cause afin d’éviter les erreurs.

Si tu n’as pas obtenu satisfaction ou as été muté·e en extension, tu as la possibilité de faire un recours administratif contre la décision défavorable du ministère. La période de recours débutera le 7 mars et prendra fin le 7 mai. Nous te conseillons de formuler ce recours au plus vite après la connaissance des résultats. Comme l’an passé, ce recours se fera via l’application Colibris qui figurera sur l’avis que tu auras reçu de l’administration. Tu peux être assisté·e dans ce recours par le SNEP-FSU, il faut l’indiquer sur l’application Colibris et bien évidemment nous en informer en adressant un mail à : mutation@snepfsu.net

Comme chaque année tu peux compter sur le SNEP-FSU et ses élu.es pour t’assister dans tes démarches. N’hésite pas à les solliciter si besoin.

Pour nous aider à préparer les mutations intra, faites nous remonter les infos !

Depuis la loi de la transformation publique plus aucune information n’est envoyée aux syndicats. Pour nous aider à préparer le mouvement intra, nous demandons à l’ensemble des collègues qui auraient connaissance de postes libérés soit par les mutations inter soit par un départ en retraite de nous le communiquer à l’adresse suivante :

corpo-normandie@snepfsu.net

Merci à vous

Les commissaires paritaires du SNEP-FSU Normandie.

Retraites : le 7 mars on met la France à l’arrêt !

Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures. Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme. Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.

Dans un tel contexte, les projets ministériels d’imposer un « pacte » qui revient à imposer du travail supplémentaire à une profession dont les conditions de travail sont pourtant déjà dégradées, à aggraver les inégalités salariales femmes/hommes, à attaquer le statut et à désorganiser les écoles et établissements sont particulièrement inacceptables et irresponsables.

Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, dans le cadre de l’appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain, l’intersyndicale de l’éducation appelle à ce que les grèves massives permettent de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services. Elle invite les personnels à se réunir afin de discuter de la manière dont on peut réussir à faire fléchir ce gouvernement.

Voir le communiqué intersyndical éducation

Cet article sera mis à jour avec l’ensemble des lieux et horaires des manifestation du 7 mars :

Dans le Calvados :

- Caen : à 14H00 Place Saint-Pierre – AG Edu à 10h amphi Tocqueville.
- Lisieux : à 10H00 Place François Mitterrand
- Bayeux : à 17H00 place Saint-Patrice
- Falaise : à 17H00 Place Edward Holman
- Vire : à 17H30 porte Horloge à VIRE

Dans la Manche :

- Cherbourg : 14h rond point Thémis
- Saint Lô : 10h30 place de la mairie
- Avranches : 14h30 place de la mairie
- Carentan : 14h devant la gare

- Granville : Rassemblement 5h Rond point Brico/Leclerc. Manifestation « escargot » de 9h à 12h (départ Rd point brico/Leclerc)

Dans l’Orne :

- Alençon : 11h place du Général de Gaulle (pyramide)
- L’Aigle : 17h30, place de la Poste
- Mortagne : 17h30, place de la Mairie
- Flers : 17h00, place du Général de Gaulle (5 becs)

- Argentan : 10h30, place de la mairie

Dans l’Eure :

Evreux :14h00 du rond-point « Cocherel » route de Paris (à l’entrée d’Evreux sur l’axe Paris/Evreux).

En Seine Maritime :

Rouen : 10h Cours Clémenceau, AG éduc à 11h salle Ostermeyer Pasteur Rouen
Le Havre : 10h Franklin – AG Educ à 9h Amphi Delapille
Dieppe : 10h30 – gare SNCF
Eu : 15h place Gaston Leroux (Gare)
Elbeuf : 17h devant la Marie
Fécamp : 14h30 espace Henri Dunant
Lillebonne : 14h30 esplanade de la mairie
Blangy-sur-Bresle : 10h centre-ville

Enquête DHG rentrée 2023

Les militantes et militants du SNEP Normandie luttent du mieux qu’ils peuvent contre la politique de suppression de postes et de moyens partout dans l’académie. Pour cela, ils ont besoin d’avoir une vision globale de ce qui se passe en Normandie sur les DHG. L’enquête ci dessous prend 5 minutes à remplir et nous permettra de défendre au mieux la profession dans la période à venir.

Pour que cela soit le plus efficace possible nous demandons à tout le monde de la remplir, même dans les établissements où aucun poste ou moyen n’est supprimé pour cette année.

Merci à toi de la jouer collectif et de prendre 5 minutes pour aider la profession.

Le lien pour REMPLIR L’ENQUETE

Elen Grain et Eric Joufret

co secrétaires académique du SNEP-FSU

s3-normandie@snepfsu.net

Retraites, en grève le mardi 7 février !

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Ces mesures sont brutales et injustes.

Rien ne justifie une telle réforme si ce n’est une obstination politique et idéologique, celle de faire porter sur les salariés, et non sur les plus riches, le financement de notre système de retraites.

De nombreuses pistes porteuses de progrès social existent, fin des allégements de cotisations sociales sans effet sur l’emploi, fin des cadeaux fiscaux aux plus riches, augmentation des cotisations retraite des salariés et des employeurs. Toutes balayées par le Gouvernement arc-bouté sur le recul de l’âge légal de départ. Faisons-lui entendre raison en étant massivement en grève le mardi 7 février !

Dans l’académie, de nombreuses manifestations sont prévues :

  • Dans le Calvados :
    • Caen – 10h – Campus 1 Université cortège éducation / 10H30 – place Saint-Pierre / 14h – AG éduc Amphi Héron Bâtiment 1 Campus 1
    • Lisieux – 10H00 – place François Mitterrand
    • Bayeux – 17H00 – place Saint-Patrice
    • Vire – 17h30 porte Horloge
  • Dans l’Eure :
    • Évreux – 10h – Bel Ébat
  • Dans la Manche :
    • Cherbourg – 10h30 – place Napoléon
    • Saint-Lô – 10h30 – devant la mairie
    • Granville – 10h30 – rond point du calvaire
    • Coutances – 10h30 – Place St Nicolas
    • Carentan – 14h00 – Place de la gare
    • Avranches – 14h30 – devant la mairie
  • Dans l’Orne :
    • Alençon – 11h – Rond point de la Pyramide
    • Argentan – 11h – rond-point des trois Croix
    • Flers – 17h – place du Général de Gaulle
    • L’Aigle – 17h30 – place de la Poste
  • En Seine-Maritime :
    • Le Havre – 17h30 – Hôtel de ville, retraite aux flambeaux
    • Dieppe – 10h30 – Gare SNCF
    • Lillebonne – 14h30 – Esplanade de la mairie
    • Elbeuf – 17h – Place de la mairie
    • Fécamp – 14h30 – espace Henri Dunant
    • Eu – 15h – place Guillaume le Conquérant
    • Rouen – 10h – cours Clémenceau