CSA Départemental 2nd degré

Créations Suppressions de Postes / Postes partagés

Compte rendu du CSA-D de la manche du jeudi 30 mars 2023

Rebondissements pour le collège Val De Vire !

Dans le dernier bulletin académique, était fait état des luttes menées par le « collectif contre la fermeture du collège de « Val de Vire ».

Malgré les incohérences et les inepties relevées par le collectif, le conseil départemental du Calvados votait majoritairement pour la fermeture du collège le lundi 12 décembre 2022 lors d’une séance très agitée.

A l’issue de ce conseil départemental, une requête était formulée auprès du tribunal administratif demandant l’annulation de la décision de fermeture du collège.

Le tribunal administratif de CAEN a suspendu, pour vice de procédure, la fusion des deux collèges sur Vire.

C’est un sacré revers pour M. Jean Léonce DUPONT et sa majorité. Nul doute qu’ils n’en resteront pas là.

Mais cette victoire remotive les troupes qui voient, par-là, la reconnaissance des arguments développés depuis le mois de septembre 2022.

Défendons les Sections Sportives Scolaires !

Le financement des Sections Sportives Scolaires (S.S.S.) par le rectorat et les départements est à l’image des incohérences éducatives dont souffre l’ensemble de l’Éducation Nationale.

Depuis quelques années, les horaires alloués à ces sections sportives ont été tout d’abord « dé-fléchées » puis non abondées… Le résultat direct est une mise en concurrence improductive entre les collègues d’EPS et ceux des autres disciplines : dédoublements ou maintien de la section ? Et dans les conseils d’administration, c’est rarement l’EPS qui sort valorisée de cette situation. Alors que le contexte actuel, entre le besoin d’activité physique de nos élèves, largement documenté, et l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, plaide en faveur du maintien des financements en direction des SSS.

De plus, le Bulletin Officiel (Bulletin officiel n° 18 du 30-4-2020) qui gère le fonctionnement des sections sportives est pourtant assez protecteur : l’horaire élève doit être de 3h au minimum, et la SSS est ouverte pour un cycle complet, soit 4 ans en collège. Une « évaluation de fin de cycle » doit être réalisée par les corps d’inspection et doit permettre la reconduction ou non du dispositif : le Chef d’Établissement ne peut pas décider tout seul de fermer une section sportive sans l’avis des IPR, et surtout pas au milieu d’un cycle…

Le SNEP-FSU Normandie invite les collègues à se saisir du texte réglementaire pour faire valoir leurs droits et consolider l’existence des sections sportives dans les établissements scolaires. Nous vous demandons également de nous avertir en cas de difficulté rencontrée dans l’argumentation auprès de vos chefs d’établissements.

Lien vers le bulletin officiel : https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo18/MENE2009073C.htm

Annexe : https://cache.media.education.gouv.fr/file/18/90/0/ensel073_annexe_1276900.pdf

Compte Rendu CSA Départemental 27

le CSA départemental (qui remplace le CTSD) s’est tenu à la DSDEN 27 cet après-midi : l’ordre du jour était consacré à la préparation de la rentrée 2023.

Dans la lignée du quinquennat précédent, le ministère poursuit sa politique de suppressions de postes. Avec 220 postes en moins à la rentrée 2023 dont 121 dans le second degré, l’académie de Normandie paie de nouveau un très lourd tribut aux décisions budgétaires.

Comme si cela ne suffisait pas, le ministre Pap N’Diaye annonce, en pleine préparation de rentrée et sans publier les textes réglementaires, la mise en place d’une heure de soutien en mathématiques ou en français en 6e, la généralisation de Devoirs faits en 6ème et la brutale suppression de la technologie pour financer cette heure de soutien math-français. Quel mépris pour les personnels ! Le choix du ministre met clairement en danger les postes de nos collègues de technologie qui pourraient se retrouver en complément de service dans un autre établissement à la rentrée, voire être victimes d’une mesure de carte scolaire, à moins qu’ils assurent une partie de ces heures de soutien en maths comme la DASEN semble l’envisager… La conséquence chiffrée d’une suppression pure et simple de la Technologie en 6ème est, à l’échelon de l’Académie de Normandie, la suppression d’une centaine de postes, une dizaine peut-être pour l’Eure.

Dans le 27, la volonté de faire des économies sur le dos des élèves et des enseignants est évidente ! Si on compare à la rentrée 2021, nous gagnions 300 élèves et 357 heures, cette année nous gagnons 194 élèves et perdons 153,5 heures… L’année dernière le passage au seuil de 30 élèves par classe (5e, 4e, 3e) et la disparition de la catégorie de collèges « ruraux-sociaux » avaient déjà permis des économies en dégradant les conditions d’enseignement et de travail mais aussi les conditions d’inclusion. En 2023 la sape continue avec cette fois une diminution de la marge notamment, renvoyant une fois de plus chaque établissement à sa soi-disant « autonomie » qui, en réalité, n’est qu’une manière de plus de ne pas donner les moyens en fonction des besoins.

Pour toutes ces raisons, la FSU a évidemment voté contre la répartition de la DHG départementale !

Concernant les lycées le tableau des DHG sera très bientôt en ligne sur le site du SNES-FSU de Normandie.

Vous trouverez en pièce jointe le tableau des DHG 2023 par collèges avec les chiffres de 2021 et 2022, ainsi que la déclaration de la FSU 27.

Quelques chiffres pour les collèges pour la rentrée 2023

  • H/E : 1,17        (1,18 en 2022)
  • E/D  : 25,53     (25,44 en 2022)
  • HSA : 9,18%    (on était proche des 9,5% après les ajustements de juin 2022)
  • Création de sept dispositifs ULIS (à César Lemaître à Vernon, Pacy sur Eure, Manneville, P. Picasso de Gisors, Thiberville, Le Hameau à Bernay, Breteuil)

N’hésitez pas à nous faire remonter toute question ou difficulté, à nous faire part de la situation de votre établissement, à nous demander de venir animer une HIS !

Bon courage pour cette période compliquée.

Cécile Chandavoine, secrétaire départementale du SNES-FSU de l’Eure

Nathalie Vernier, co-secrétaire départementale du SNEP-FSU de l’Eure


Carte des sections sportives scolaires 2023

Le rectorat a présenté la carte des sections sportives lors du CSA du 20 janvier 2023.

Le SNEP-FSU a été le seul a intervenir pour dénoncer la perte des heures fléchées pour les sections sportives et les conséquences que cela allait avoir en les mettant en concurrence avec les moyens pour les options, les projets, les dédoublements ainsi que du chantage au HSA. Nous avons rappelé l’importance d’avoir de la visibilité sur le financement des sections sportives qui devaient couvrir toute le cursus (collège ou lycée) et que leur financement ne pouvait pas être remis en cause par les aléas des DHG.

Le SNEP-FSU rappelle que la communication du gouvernement sur les JO de 2024 est scandaleuse quand on voit ce qui est fait concrètement pour le développement du sport à l’école. Il continue à demander des moyens fléchés pour l’ensemble des sections sportives de l’académie.

Vous trouverez ci-dessous les créations suppressions pour la rentrée 2023 :

https://snepfsu-normandie.net/wp-content/uploads/2023/01/Evolutions-SSS-rentree-2023.pdf

Vous trouverez ci-dessous le récapitulatif des sections sportives pour la rentrée 2023.

https://snepfsu-normandie.net/wp-content/uploads/2023/01/Carte-sections-sportives-scolaires-rentree-2023.pdf

Vous trouverez ci-dessous le récapitulatif des sections d’excellence sportive pour la rentrée 2023.

https://snepfsu-normandie.net/wp-content/uploads/2023/01/Secttion-dexcellence-sportive-rentree-2023.pdf

DNB : la FSU a obtenu des améliorations pour 2023.

Suite aux difficultés rencontrées lors des corrections du DNB en 2022, les militant·es de la FSU sont intervenus dès la publication des convocations des collègues pour remettre à plat en urgence son organisation. Afin d’anticiper la situation à venir, les représentant·es FSU sont intervenu·es et ont été les seul·es à poser une question diverse sur le sujet dès le premier CSA SD 2023 au DASEN de l’Orne, qui se trouve aussi être le président du DNB.

Ainsi, pour l’académie de Normandie, le déplacement des correcteurs et correctrices sera limité à 50 km à partir de leur domicile.

Nous avons également obtenu les améliorations suivantes :

  • 48 centres de corrections au lieu de 37 en 2022 sur toute l’académie ;
  • 1000 copies maximum par discipline et par centre de correction ;
  • 35 copies maximum par collègue en lettres modernes ;
  • 45 copies maximum par collègue pour les autres disciplines.

Des améliorations sont encore possibles. Les représentant·es FSU ne manqueront pas de les revendiquer dans et hors instances, comme le nombre de copies par collègue, le paiement effectif des corrections de copies de l’année dernière ou l’augmentation des enveloppes d’HSE pour les collègues qui tiennent les secrétariats d’examens.

Enquête SNEP-FSU Normandie « grande salle »

Le SNEP-FSU lance une évaluation de l’ensemble des grandes salles sur toute la Normandie afin d’établir les diagnostics qui nous permettrons de porter nos revendication pour des équipements sportifs de qualité pour tous nos scolaires, et de mesurer dans le temps l’évolution de cet état des lieux.

L’enquête porte sur trois exigences incontournables en EPS:

– Des installations au service  d’apprentissages réels et durables

– Des installations qui répondent aux enjeux environnementaux, de sécurité et d’hygiène de pratique

– Des installations qui permettent une utilisation optimale et mutualisable

Les points attribués à chaque critère sont détaillés sur le barème ci-dessous. Ils permettront de donner à chaque grande salle un « gymnase score ».

Cette enquête prend 5 minutes à remplir

Vous recevez un bilan par mail dans l’heure qui suit avec votre « gymnase score ». Si jamais vous ne recevez pas votre gymnase score par mail, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : equipement-76@snepfsu-normandie.net

Ce « gymnase score » avec des critères identiques sera envoyé par le SNEP-FSU à toutes les collectivités territoriales pour faire avancer nos revendications sur des installations de qualité répondant aux enjeux environnementaux.

Si votre équipe EPS utilise plusieurs grandes salles , remplir une enquête par gymnase.

Sobriété énergétique : pas au détriment des apprentissages des élèves et de leur sécurité

Le SNEP-FSU est attaché à certaines mesures qui pourront aider les collectivités à financer les coûts énergétiques en forte hausse mais il rappelle notamment la nécessité d’un plan d’investissement massif de l’État pour la rénovation des équipements sportifs (gymnases et piscines), seule voie à même de répondre à la fois à la nécessité de la bifurcation écologique et à une baisse des coûts pour les collectivités.

Mais le SNEP-FSU rappelle son attachement premier à la nécessité d’assurer la continuité du service public d’éducation et notamment à l’enseignement de l’EPS dans des conditions de sécurité optimales. Les équipements sportifs sont nos salles de classe. Les enseignant·es d’EPS sont déjà confronté·es à des contraintes importantes : déplacements, installations vétustes qui limitent déjà les apprentissages des élèves et réduit le nombre d’activités pratiquées. Baisser les températures des gymnases et de l’eau des piscines aura des conséquences non négligeables en termes de sécurité pour les élèves et d’apprentissages possibles. Un cours d’EPS nécessite des temps de regroupement et donc d’inactivité, un cours de natation pour des non-nageur·ses dans une eau à 26° commence à être problématique.

Cette mesure de baisse de température pour les équipements sportifs, même si elle peut séduire, n’est qu’une solution à court terme. C’est une vision sur le long terme dont nous avons besoin, le SNEP-FSU a des propositions.

Le service public d’éducation est une nécessité, à l’heure où le ministère de l’éducation nationale clame la nécessité de l’activité physique pour les jeunes, c’est avant tout d’EPS dans de bonnes conditions d’apprentissage et de sécurité dont les élèves ont besoin.

Ne restez pas seul, n’hésitez pas à contacter le SNEP-FSU : s3-normandie@snepfsu.net

Vous trouverez sur ce lien un exemple de courrier pour demander la hausse de la température dans les installations sportives.

CDEN 76 – mercredi 28 septembre

Conseil Départemental de l'Education Nationale : à quand une politique volontariste du département en faveur de l’EPS au collège ?

Lors du CDEN 76 qui se tenait le mercredi 28 septembre, les élues du SNEP-FSU ont interpellé le département au sujet des installations sportives.

En effet les difficultés s’accumulent pour les professeurs d’EPS qui souffrent dans l’exercice de leur métier à cause de conditions de travail perpétuellement dégradées.

Quelles réponses du département aux éventuelles fermetures de piscines et d’installations sportives à cause de la hausse du prix de l’énergie ?

Les gymnases vont être moins chauffés, ou fermés pour cause de factures exorbitantes.

 A une période de sortie de confinement où l’activité physique est nécessaire, mais aussi en rapport à la perte de 25% des capacités cardio-pulmonaires des jeunes depuis 40 ans : il est impensable que des mesures fortes ne soient pas envisagées !

Des crédits spécifiques, sur des lignes dédiées doivent apparaitre pour financer le payement des entrées piscines des élèves lorsque les comcom ne les prennent pas en charge.

Des financements doivent être trouvés pour permettre le transport des élèves autre que des 6èmes à la piscine dès lors qu’un établissement en fait la demande, au regard du retard accumulé dans l’apprentissage du savoir nager en période covid.

Le département pour montrer un véritable engagement envers le développement de l’activité physique ne doit pas renvoyer les collèges sur le CRED, obligeant ceux-ci à amputer les sorties pédagogiques ou voyage scolaires.

Ces questions ont été portées de vive voix et le département s’est engagé à y répondre…

Plusieurs situations particulières de collèges ont été évoquées pour lesquelles nous attendons le retour du département :

  • Le financement des entrées piscine pour le collège Camus d’Yvetot
  • Quelles solutions pour le collège Gérard Philippe du Havre dont le gymnase est fermé pour un an car réfection du toit. (Financement de transports pour aller sur d’autres installations,financement de cycles d’aviron ?)
  • Collège Barbey d’Aurevilly (ROUEN) : Tous les créneaux natation supprimés à la piscine Marvingt, le gymnase Lenglen est indisponible pour les scolaires (mais pas les clubs). Des rumeurs de destruction du gymnase Thuilleau l’an prochain et fermeture des piscine Marvingt et Boissière. Les établissements du centre-ville sont déjà en difficulté sur le partage des installations. Comment vont-ils fonctionner si on détruit sans reconstruire ?
  • St Romain de Colbosc : Construction d’un gymnase. Quels financements du Département ? Comment les professeurs d’EPS, principaux utilisateurs sont-ils associés au projet ? Qu’en est-il du mur d’escalade ?Pour une utilisation optimale il doit répondre aux normes départementales fédérales pour qu’un club puisse fonctionner et ainsi créer une dynamique pour son utilisation effective.

Bilan du CHSCTA spécial agression au Lycée Malherbe

Bilan du CHSCTA spécial agression au Lycée Malherbe

Ce mercredi 21 septembre s’est tenu un CHSCTA extraordinaire suite à l’agression subie par une collègue au lycée Malherbe de Caen.

Après un temps d’échanges d’informations sur la situation entre les différentes parties, les représentants du personnel ont demandé à voter une enquête du CHSCTA sur ce cas grave.

Résultat du vote sur une enquête du CHSCTA :

  • pour : 4 (FSU et Sud-éducation)
  • contre : 2 (se-Unsa)
  • le Sgen-CFDT n’était par représenté lors de cette séance.

Il y aura donc une enquête du CHSCTA dans les toutes prochaines semaines.

Rappelons que l’objectif de cette enquête sera de formuler des préconisations pour améliorer la sécurité et les conditions de travail des personnels. C’est à dire éviter autant que possible qu’un cas similaire ne survienne à nouveau et améliorer si besoin les prises en charges durant et après l’évènement.

Nous regrettons que la Rectrice n’ait pas pris les devants et convoqué un CHSCTA mais qu’elle ait attendu une demande des représentants du personnel. Tout comme nous regrettons qu’elle n’ait pas décidé de diligenter une enquête du CHSCTA comme l’y oblige la règlementation.