Compte Rendu CSA Départemental 27

le CSA départemental (qui remplace le CTSD) s’est tenu à la DSDEN 27 cet après-midi : l’ordre du jour était consacré à la préparation de la rentrée 2023.

Dans la lignée du quinquennat précédent, le ministère poursuit sa politique de suppressions de postes. Avec 220 postes en moins à la rentrée 2023 dont 121 dans le second degré, l’académie de Normandie paie de nouveau un très lourd tribut aux décisions budgétaires.

Comme si cela ne suffisait pas, le ministre Pap N’Diaye annonce, en pleine préparation de rentrée et sans publier les textes réglementaires, la mise en place d’une heure de soutien en mathématiques ou en français en 6e, la généralisation de Devoirs faits en 6ème et la brutale suppression de la technologie pour financer cette heure de soutien math-français. Quel mépris pour les personnels ! Le choix du ministre met clairement en danger les postes de nos collègues de technologie qui pourraient se retrouver en complément de service dans un autre établissement à la rentrée, voire être victimes d’une mesure de carte scolaire, à moins qu’ils assurent une partie de ces heures de soutien en maths comme la DASEN semble l’envisager… La conséquence chiffrée d’une suppression pure et simple de la Technologie en 6ème est, à l’échelon de l’Académie de Normandie, la suppression d’une centaine de postes, une dizaine peut-être pour l’Eure.

Dans le 27, la volonté de faire des économies sur le dos des élèves et des enseignants est évidente ! Si on compare à la rentrée 2021, nous gagnions 300 élèves et 357 heures, cette année nous gagnons 194 élèves et perdons 153,5 heures… L’année dernière le passage au seuil de 30 élèves par classe (5e, 4e, 3e) et la disparition de la catégorie de collèges « ruraux-sociaux » avaient déjà permis des économies en dégradant les conditions d’enseignement et de travail mais aussi les conditions d’inclusion. En 2023 la sape continue avec cette fois une diminution de la marge notamment, renvoyant une fois de plus chaque établissement à sa soi-disant « autonomie » qui, en réalité, n’est qu’une manière de plus de ne pas donner les moyens en fonction des besoins.

Pour toutes ces raisons, la FSU a évidemment voté contre la répartition de la DHG départementale !

Concernant les lycées le tableau des DHG sera très bientôt en ligne sur le site du SNES-FSU de Normandie.

Vous trouverez en pièce jointe le tableau des DHG 2023 par collèges avec les chiffres de 2021 et 2022, ainsi que la déclaration de la FSU 27.

Quelques chiffres pour les collèges pour la rentrée 2023

  • H/E : 1,17        (1,18 en 2022)
  • E/D  : 25,53     (25,44 en 2022)
  • HSA : 9,18%    (on était proche des 9,5% après les ajustements de juin 2022)
  • Création de sept dispositifs ULIS (à César Lemaître à Vernon, Pacy sur Eure, Manneville, P. Picasso de Gisors, Thiberville, Le Hameau à Bernay, Breteuil)

N’hésitez pas à nous faire remonter toute question ou difficulté, à nous faire part de la situation de votre établissement, à nous demander de venir animer une HIS !

Bon courage pour cette période compliquée.

Cécile Chandavoine, secrétaire départementale du SNES-FSU de l’Eure

Nathalie Vernier, co-secrétaire départementale du SNEP-FSU de l’Eure


Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier

Communiqué intersyndical

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes–hommes.

Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.

Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle–ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.

Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.

Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.

Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.

Paris le 10 janvier

Lieux de rassemblement :

Calvados :

  • Caen : 10h30 place St Pierre
  • Lisieux : 10h place François Mitterand
  • Vire : 17h30 porte horloge

Manche :

  • Coutances : 10h30 place St Nicolas
  • Saint Lô : 10h30 place de la Mairie
  • Granville : 10h30 place de la Mairie
  • Cherbourg : 10h30 place Napoléon
  • Avranches : 14h30 place de la mairie
  • Carentan : 14h place de la gare

Orne :

  • Alençon : 11h devant la mairie
  • Argentan : 11h au rond point du Carrefour Market
  • Flers : 17h place du Général de Gaulle
  • L’Aigle : 17h30 place de l’Europe

Eure :

  • Évreux : 14h Bel Ebat
Seine – Maritime :
  • Dieppe : 10h30 gare
  • Eu : 15h place Guillaume le Conquérant
  • Fécamp : 14h30 espace Henri Dunant
  • Le Havre : 10h Franklin (9H AG EDUC)
  • Lillebonne : 14h30 esplanade du théâtre romain
  • Rouen : 10h cours Clémenceau.

Pétition :

D’ici là, signez la pétition en ligne en suivant ce lien :

https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Stage entrée dans le métier à Grd Couronne (lundi 27 février)

Inscription avant le 27 janvier !

Suite au report d’un premier stage en début d’année, le SNEP-FSU vous propose un stage afin de bien débuter dans le métier de professeur·e d’EPS. Ce stage s’adresse aux jeunes enseignant·es (stagiaires ou non) mais aussi à ceux et celles qui souhaiteraient refaire un point sur les incontournables. L’arrivée dans un établissement s’accompagne très souvent de nouveaux rôles et donc d’interrogations. La formation initiale ne peut être exhaustive, ainsi les militant·es du SNEP-FSU seront là pour t’aiguiller sur les fonctions qui permettent à la discipline de rayonner dans l’établissement.

Nous aborderons des points tels que la coordination EPS, les IMP, HSA, HSE, le forfait AS, les différentes indemnités, l’évolution de carrière, le rôle du CA et des différentes instances dans l’établissement, les installations sportives, la responsabilité …

Ce stage s’adresse donc en priorité aux entrants dans le métier (stagiaires, titulaires dans les premières années de carrière) mais peut aussi s’adresser à tout collègue qui voudrait réviser les fondamentaux.

Pour l’inscription avant le 27 janvier une double démarche :

  • Demander un congé pour formation syndicale à Madame la Rectrice sous couvert de votre chef d’établissement au moins 1 mois à l’avance. Voir le modèle ci-dessous :

Nom – Prénom

Grade et fonction

Etablissement ou service

A Madame la Rectrice de l’académie de Normandie

s/c Madame (Monsieur)  Principal (e) Proviseur (e) du

Madame la Rectrice

Conformément aux dispositions prévues :

à l’article 34 (7è) de la loi 84-16 du 11 janvier 1984, pour les fonctionnaires

à l’article 2 de la loi 82-997 du 23 novembre 1982 pour les agents non titulaires de l’Etat, définissant l’attribution des congés pour formation syndicale,

 j’ai l’honneur de solliciter un congé pour participer à un stage de formation syndicale.

Ce stage se déroulera  le lundi 27 février au lycée F. Léger à Grand Couronne de 9h00 à 17h00

Il est organisé par le SNEP-FSU, sous l’égide du Centre National de Formation Syndicale de la F.S.U, organisme agréé figurant sur la liste des centres dont les stages ou sessions ouvrent droit aux congés pour la formation syndicale (arrêté du 29.12.1999 publié au J.O. du 06.01.2000).

Fait à                           le

Signature :

Rentrée 2022 : 27 enseignants d’EPS en moins, vers une pénurie sur ROUEN  !

Si la crise du recrutement dont parle actuellement les médias ne concerne pas le CAPEPS, dans la mesure où il y a plus de candidats que de postes aux concours, le nombre de postes offerts aux concours depuis plusieurs années, est nettement insuffisant pour répondre aux besoins.

 

Nous le constatons statistiquement avec un vivier de TZR qui diminue chaque année, et même des postes qui ne sont pas pourvus après la phase de mutation intra.

 

Cette diminution du nombre d’enseignants d’EPS sur notre territoire normand a de lourdes conséquences avec notamment une dégradation du service public qui ne peut offrir la totalité  du nombre d’heures d’EPS aux élèves.

Cette diminution a également des répercussions sur les conditions de travail des enseignants à qui l’administration demande toujours plus, notamment avec les HSA, avec des classes surchargées… et indirectement sur les opérations de mutations : la mobilité de beaucoup d’agents est alors empêchée, rendant l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle parfois très instable. Ces situations de plus en plus nombreuses, et qui durent de plus en plus longtemps amènent parfois les collègues à demander leur démission ou une rupture conventionnelle, à planifier leur projet de reconversion…

 

Cette année, la situation s’annonce très alarmante. Nous avons, en effet, recensé 47 postes vacants, alors que nous accueillons seulement 20 collègues venants du mouvement inter-académique. Il y aura donc 27 enseignants d’EPS à la rentrée 2022 sur le périmètre de Rouen.

Cela voudra bien sûr dire de nombreux postes de TZR en moins qui pourront se stabiliser sur un poste fixe et autant de difficultés en plus pour les remplacements qui sont déjà problématiques.

Mais vu la perte massive d’enseignants cette année, il est fort possible qu’il y ait des postes fixes non pourvus dans certains établissements.

Certains de ces postes pourront servir de supports à temps plein pour l’année de stage des lauréats du nouveau CAPEPS. Nous n’avons pour l’instant aucune certitude puisque le rectorat de Rouen n’a donné aucune information sur le nombre de postes  « gelés », pour des stagiaires à temps plein ni sur leur implantation.

 

Il est par contre sûr que c’est une importante dégradation des conditions d’enseignement de l’EPS sur le territoire normand qui se prépare. Alors que J.M. Blanquer, qui s’apprête à quitter son ministère, annonce que l’éducation nationale lui manquera, il est sûr que l’inverse n’est pas vrai.

Un changement total de politique éducative est maintenant urgent avec une embauche massive d’enseignants couplée avec une revalorisation importante ! Le SNEP appelle à voter massivement aux élections législatives pour des candidats porteurs de ces valeurs progressistes pour l’école.

 

 

 

CTSD 76 le SNEP-FSU interpelle le DASEN sur la natation et l’UNSS

 

Monsieur le DASEN,

 

La situation liée au coronavirus a eu des conséquences très importantes sur la scolarité des enfants et notamment sur les apprentissages en EPS. Que ce soit en raison du confinement de l’année dernière ou de l’interdiction de pratiquer en intérieur, nombre de classes et d’élèves n’ont pas pu accéder à la piscine et apprendre à nager sur les années scolaires 2019-2020 et 2020-2021.

Une enquête réalisée en début d’année fait apparaitre que 30 % des collèges de Seine Maritime n’ont pas accès à une piscine ou n’ont pas de conditions d’apprentissage satisfaisantes pour apprendre à nager (pas de dédoublement).

L’enjeu de cet apprentissage du savoir nager est primordial. 

Pour mettre en place ce plan de rattrapage les enseignants d’EPS sont prêts et volontaires. C’est un enjeu vital pour nos jeunes !

Pour cela nous demandons des moyens supplémentaires fléchés pour permettre à toute équipe qui le souhaite la constitution de groupes dédoublés en natation permettant la mise en place d’un soutien natation dans tous les établissements scolaires.

D’autre part alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alerte en écrivant que « 66% des adolescents entre 11 et 17 ans ont un niveau de sédentarité élevé (plus de 2h/jour d’écran) et une faible activité physique (moins de 1h/jour). » vous décidez d’interdire les rencontres UNSS et mettez de nouveau à mal le travail des professeurs d’EPS qui se sont investis pour redynamiser les AS après ces deux années difficiles. Les rencontres sont possibles en scénario jaune , les professeurs d’EPS sont  tous parfaitement capables de proposer des organisations responsables  en toute sécurité pour les élèves comme pour les profs !  Des protocoles permettant les rencontres ont été élaborés l’an dernier au niveau départemental.  L’état de santé de nos élèves est préoccupant, et mérite une réflexion plus approfondie.  Nous demandons le maintien des cross et des rencontres avec des organisations ( jauges) réfléchies.